Au sens propre dans lequel on entend le mot science, non. L’astrologie telle que nous l’entendons est en raport avec le phénomène de synchronicité, qui fut mis en lumière par le psychologue et psychanaliste Carl Gustav Jung. C’est ainsi que le Mars qui est dans le ciel n’a aucun rapport physique avec nous, mais il est en analogie avec notre Mars intérieur. Cet événement est acausal. Un événement est dit “acausal” jusqu’à ce qu’on ait découvert sa cause. C’est-à-dire son appartenance au monde des causes et des effets. L’histoire des sciences c’est, en définitive, la liste des relations causales découvertes successivement entre des objets apparemment sans relation. Chaque année cette liste s’allonge : peut-être sommes-nous sur le point de comprendre l’unité des forces de la nature, ou le système de guidage des oiseaux migrateurs. Dans ce contexte qui oserait s’aventurer sur les sentiers précaires de l’acausalité ?
Frédéric Astrologie
Ce blog est composé de plusieurs articles et de pensées diverses liés à l’astrologie.

samedi 28 août 2010
La signification des Planètes
Le Soleil c’est la volonté, l’affirmation de Soi, la conscience morale (le conscient), la virilité, l’idéal. C’est aussi la mise en lumière, l’illumination.
La Lune c’est l’émotion, l’imagination, le rêve, l’inconscient, la mémoire, l’anima. La Lune est en relation avec nos émotions, notre sensibilité et notre humeur (c’est pourquoi bien souvent notre “mauvaise humeur”, du fait de son cycle rapide, ne dure pas). Elle est également en rapport avec notre imaginaire, nos rêves nocturnes.
Mercure c’est l’intellect, la pensée, ce sont les déplacements, les transmissions, la locomotion, la parole, l’écriture Mercure est en rapport avec notre intellect et notre capacité à communiquer. Il est également en relation avec notre système nerveux et notre capacité de réflexion.
Vénus c’est l’affect, l’amour, la beauté, le plaisir, la douceur, la tendresse, la gentillesse, la femme (l’amante). Vénus est en relation avec vos valeurs personnelles, notre façon d’aimer, de vivre nos amours. Elle est également en rapport avec nos goûts et la qualité de nos sentiments.
Mars c’est l’activité, la conquête, le désir, la violence, l’impulsivité, l’agressivité, la haine, l’amant. Mars est un symbole de virilité et d’action. Il est en rapport avec notre puissance d’action, nos initiatives personnelles et l’énergie dont nous disposons. Il est également en relation avec notre combativité - ou notre agressivité - et notre capacité à surmonter les obstacles
Jupiter c’est l’expansion, l’amplitude, l’extraversion, la représentation, l’oralité satisfaite. C’est aussi l’ordre, la légalité, l’intégration sociale. Jupiter représente notre potentiel d’expansion, de croissance, et de chance. Il est en rapport avec notre enthousiasme, notre propension à exprimer la joie, à voir les choses de façon positive. Mais il prédispose également aux excès.
Saturne c’est la concentration, l’inhibition, le blocage, l’introversion, de prohibition. L’avarice, la boulimie, la cupidité, la jalousie, ambition. Ou le renoncement, le refus ou la peur, sinon la maîtrise, la durée, le temps. Saturne, est en rapport avec nos restrictions, nos blocages, nos limitations, mais il est également en rapport avec l’acquisition des connaissances et l’élévation sociale. Il est aussi en relation avec notre part de sagesse intérieure et notre goût de l’effort personnel
Uranus c’est la tension, l’érection, l’expulsion ou l’impulsion. Il ramène à l’unité, singularise, l’originalité, indépendance, excentricité, inadaptation, révolte, extravagance, cérébralisation. Uranus, symbolise ce qui nous démarque des autres, notre originalité, nos particularités. Il est également en relation avec nos intuitions et nos idées avant-gardistes.
Neptune c’est la malléabilité, le mou, le diffus, l’indifférenciation, la perméabilité, la dissolution, les fuites, utopie. Neptune est en rapport avec nos idéaux, notre foi personnelle, notre relation avec l’Univers, mais également avec nos utopies et nos illusions.
Pluton c’est la transformation, la métamorphose, la régénération, les crises, l’angoisse, l’obsession, la destruction, la mort, la sexualité. Pluton est en relation avec notre subconscient et nos instincts primitifs, mais également avec notre pouvoir de métamorphose et notre magnétisme.
Les Planètes
Les Planètes au sein du thème natal (Le Soleil et la Lune y compris) représentent les fonctions essentielles à l’œuvre dans tous les systèmes d’activité organisés. Qu’il s’agisse de galaxies, de système solaire, de cellules et d’atomes ou encore de plante, d’animaux et d’êtres humains, tous ces systèmes constituent des ensembles organisés. A la place d’organisé on pourrait employer l’adjectif “organique” pour exprimer le fait que l’univers et les ensembles qui le composent sont des organismes “vivants”. Il est aussi permis d’étendre la notion d’ensemble organisé, sinon d’organisme, à une nation ou à une institution plus ou moins permanente capable d’assurer sa propre préservation.
Que nous prenions le mot “vie” dans son sens universel ou dans son sens biologique plus restreint, force est de constater qu’il est possible d’isoler un certain nombre de fonctions de base interdépendantes, chaque fois que l’on rencontre un ensemble dont les éléments répondent à une structure définie et interagissent en permanence. Le génie propre à l’astrologie réside dans sa capacité de rattacher de manière significative toutes les modalités de fonctionnement connexes au sein d’un ensemble organique, quel qu’il soit, à dix fonctions principales dont chacune est représentée par une planète.
Dans tous les systèmes organisés, de l’atome à l’homme et des nations aux galaxies, ces fonctions ont à la base le même caractère mais agissent à maints niveaux différents. Elles concernent une infinie variété de substance (physique ou supraphysique) et produisent une formidable multitude d’effets concrets. Or, quelle que soit la diversité de ces effets, Jupiter représentera toujours l’aptitude fonctionnelle à prendre de l’expansion, et Saturne la capacité de déterminer précisément et de préserver la structure originelle de l’organisme. Le Soleil désignera toujours la source d’où s’écoulent les énergies utilisées dans les activités de toutes les parties ou presque de l’organisme. La Lune symbolisera toujours le pouvoir d’adaptation de l’organisme à son environnement ainsi que sa capacité de distribuer les énergies “solaires” à l’élément qui en a besoin, sous quelque forme et à quelque moment que ce soit. Mars représente l’aptitude à mobiliser les énergies de l’organisme en vue de parvenir à ses fins ; tandis que Vénus définit la valeur de ce que l’on doit rechercher, craindre ou éviter, donc ce qui attire ou repousse. Mercure représente l’ensemble des moyens et des méthodes servant à la communication interne comme externe, tout élément établissant des liens et des schèmes d’association.
Ensuite viennent trois planètes trans-saturniennes, Uranus, Neptune et Pluton. Elles renvoient à une aptitude plus mystérieuse, propre aux espèces vivantes et à l’homme notamment, mais aussi peut-être à toutes les formes d’organisation cosmiques et microcosmiques : l’aptitude à se transformer et à dépasser ses limites, aptitude que l’on devrait presque considérer comme une réponse au défi que lance le “Tout plus grand” au sein duquel le sous-ensemble se comporte comme un élément organique capable de répondre aux changements qui se produisent dans le Tout plus grand qui l’englobe. Un organisme vivant pourra subir une mutation radicale parce que son espèce, soit est en train de s’adapter à de nouvelles conditions planétaires et à des changements vitaux dans la biosphère, soit franchit une étape nouvelle et programmée de son évolution. L’être humain est bien plus encore capable de transformer son animalité ancestrale lorsque vient le stimuler par son exemple un Avatar (Manifestation divine) annonçant une phase nouvelle de l’évolution humaine et planétaire. Uranus se réfère à la révélation des visées nouvelles, du nouvel archétype ; Neptune, à la dissolution des structures surannées, personnelles et sociales ; Pluton, au stade anarchique qui contient déjà la promesse latente d’une réorganisation future.
Les dix planètes représentent des activités fonctionnelles dont chacune d’elles symbolisent un mode de fonctionnement caractéristique et essentiel, un peu comme chaque organe du corps (cœur, poumons, estomac, organes sexuels, systèmes nerveux et cerveau, etc.) joue un rôle biologique défini. Dans l’horoscope, les aspects entre ces planètes nous enseignent comment ces fonctions se rattachent les unes aux autres dans la personne humaine, tant sur le plan biologique que sur le plan psychologique. En outre, du point de vue de l’astrologie psychologique, ces aspects indiquent quels sont les rapports entre les astres, les plus utiles à la réalisation du potentiel de naissance.
Les Aphorismes en astrologie traditionnelle
Il ne faut pas prendre trop à la lettre les aphorismes des anciens. Les auteurs prenaient des cas extrêmes, afin de mieux illustrer des principes. Le mot « roi » par exemple ne doit pas être compris au sens strict du terme. Il désigne simplement quelqu’un d’éminent dans son domaine.
Certaines affirmations livrées dans les ouvrages anciens sont terrifiantes : ne les utilisez pas. Inspirez-vous seulement de leur esprit. Par exemple, d’après les textes médiévaux, l’Élément présent sur la cuspide VIII décrira la mort du natif. Il périra pendu, si la cuspide VIII est en signe d’Air ; noyé, si la cuspide est en signe d’Eaux ; écrasé, si la cuspide VIII est en signe de Terre, poignardé ou brûlé, si la cuspide VIII est en signe de Feu. Ce ne sont que des morts violentes ! Mais le texte commence par dire : “En cas de mort violente, le signe sur la cuspide désignera le type de mort.” De nos jours, dans les régions du monde peu troublées, la mort violente est moins courante. Pour quelqu’un vivant en Irak ou au Kurdistan, ou dans un autre endroit analogue, j’utiliserais l’astrologie médiévale à la lettre - ce qui s’y passe ressemble étrangement à ce qui se passait au Moyen Age.
Autre exemple. Omar Tiberius et Guido Banattis ont tous deux décrit quatre catégories d’espérances de vie : premier cas, l’enfant est mort-né ; deuxième cas, l’enfant meurt avant le sevrage ; troisième cas, l’enfant meurt avant l’âge de douze ans ; quatrième cas, tous les autres. Et Bonattis d’ajouter : dans cette dernière catégorie, quelques uns mouront âgés et de mort naturelle, mais cela se produira rarement.
Les astrologues du Moyen Age ne s’intéressaient pas à l’aspect psychologique, car ce qui primait pour tout le monde, c’était la lutte pour la survie. Concernant la hiérarchie des besoins Abraham Maslow mentionne que le premier besoin auquel l’homme est confronté est celui de se maintenir en vie. C’est seulement après qu’il a des besoins d’accomplissement personnel. La grande différence qui existe entre l’astrologie moderne et l’astrologie médiévale réside dans cette hiérarchie des besoins. Elle n’a rien à voir avec les techniques.
C’est ainsi, par exemple, que le Centiloque n°76 dit :
“Lorsque Saturne est placé dans le Milieu du Ciel, et que le Luminaire conditionnel se trouve en opposition dans un Signe de Terre, au Fond-du-Ciel, celui qui vient au monde périra sous une ruine d’édidifice. Si le Signe est un Signe d’Eau, il mourra par noyade ; si le Signe est un Signe Humain, il mourra par la corde ou la violence, si une Planète bénéfique se trouve dans la VIIIe Maison, ou jette un Sextile ou un Trigone dans le Fond-du-Ciel, le sujet ne mourra pas de ces choses.”
C’est ainsi qu’un consultant, présentait pour l’année 2004 une RS avec, Saturne à 9°25’R Cancer conjoint au MC (8°53’ Cancer) opposé au Soleil (le Luminaire conditionnel puisqu’il s’agit d’une Révolution solaire) situé à 13°56’ Capricorne au Fond du Ciel (RS ci-dessus). Eh bien cette année là, le 12 juillet 2004 il découvre que ses grands parents avaient mis leur villa en viager… Ce qui a conduit à un procès contre l’agence, l’acquéreur et le notaire. Le Soleil occupe un Signe de Terre (le Capricorne). Ce fut bien une ruine d’édifice !
Les Planètes sont plus importantes que les Signes
D’après les anciens : l’astrologie c’est la science des astres et non la science des signes !
Par conséquent, ce sont d’abord les astres qu’il faut considérer et non pas les Signes. Ainsi, les signes sont le chiffre après la virgule et le nombre premier ce sont les planètes (les astres).
Le Desastre
Ah quel désastre ! Ce terme de désastre est tout à fait provençal car il vient de desastra signifiant : « né sous une mauvaise étoile ! » Il n’a aucun rapport avec le nomù de la catastrophe désastreuse, qui serait elle aussi victime de la « mauvaise étoile ». Désastre et Astres font certes jeux de mot, mais il ne faut pas oublier que “Astre” en provençal est utilisé aussi pour exprimer l’amour : “Oh mon bel astré” ce qui peut ce traduire par : “Oh mon amour”.
L’astrum en latin dérivé en astre en provençal puis en français a donné astra, verbe permettant d’évoquer l’influence astrologique, car si l’on est “ben astru” on n’est donc sous une bonne étoile, le contraire étant “mal astru” évidement, dérivé en mao astru puis « malotru ». Et pour maudire un ennemi on disait toujours : « que le diable t’évire l’astre » c’est-à-dire “que le diable t’enlève ta chance”. Car l’astre ici comme ailleurs est davantage apprécié comme bénéfique et porteur de chance et la langue française n’a pas récupérée ces expressions mais en revanche : astrologia, astronomia et leur dérivés ont étés adopté. Quant au désastre moderne c’est le “pas de chance”. “C’est un désastre !” pour un pipi de chat sur le paillasson ! Ceci est forcément exagéré de nos jours, mais c’est de l’excellent français régional !
Note d'Hergé
“Il y a, certes, des quantités de choses que mes collaborateurs peuvent faire sans moi et même beaucoup mieux que moi. Mais faire vivre Tintin, faire vivre Haddock, Tournesol, les Dupondt, tous les autres, je crois que je suis le seul à pouvoir le faire : Tintin (et tous les autres), c’est moi, exactement comme Flaubert disait : Madame Bovary, c’est moi ! (…) C’est une œuvre personnelle, au même titre que l’œuvre d’un peintre ou d’un romancier. Si d’autres reprenaient Tintin, ils feraient peut-être mieux, peut-être moins bien. Une chose est certaine : ils le feraient autrement et, du coup, ce ne serait plus Tintin !”
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